Palmarès 2017
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Prix du Président de la République
Michaël Levinas
Compositeur
pour l’ensemble de son œuvre
A l’occasion de la publication de l’opéra Le Petit Prince
Interprètes : Jeanne Crousaud, Vincent Lièvre-Picard, Catherine Trottmann, Rodrigo Ferreira, Alexandre Diakoff
Orchestre de Picardie, direction Arie Van Beek (1CD Claves)
Et de la création le 12 avril 2017 à Lausanne de La Passion selon Marc
In Honorem Interprètes
Irvine Arditti (Soliste Lyrique)
violoniste et fondateur de l’Arditti String Quartet
pour l’ensemble de sa carrière
à l’occasion des parutions récentes de
* Caprices, œuvres de Salvatore Sciarrino, Elliott Carter et d’Emmanuel Nunes, Irvine Arditti (1 CD AEON / Outhere)
* Pascal Dusapin, Quatuors à cordes VI &VII, Arditti Quartet & Orchestre Philharmonique de Radio France, direction Pascal Rophé (1 CD AEON / Outhere)
* Hans Abrahamsen, Quatuors à cordes 1, 2, 3, et 4, Arditti Quartet (1 CD Winter & Winter)
* Carlo Alessandro Landini : Changes, Arditti Quartet (1 CD Stradivarius)
Fred Hersch (Jazz)
pour l’ensemble de sa carrière
à l’occasion de la parution de son disque Open Book (1 CD Palmetto / Bertus distribution)
et de son autobiographie Good Things Happen Slowly : A Life In and Out of Jazz (1 Livre Crown Archetype Press)
On est frappé, chaque fois que l’on écoute Fred Hersch (et spécialement en solo) par l’espèce de magie qui s’impose, dès les premières mesures : forte présence du contrepoint de la main gauche, tandis que la droite expose, commente, et étend le champ mélodique (le chant). La clarté des lignes qui cheminent en toute indépendance, et pourtant dans une absolue cohérence, me rappelle chaque fois Glenn Gould, coutumier de ce défi qui mêle vertige et lisibilité. Et aussi Lennie Tristano, autre exemple de cette connexion directe entre les doigts et la pensée musicale. Et pourtant rien d’abstrait : sensualité et lyrisme parlent d’une même voix. Ce miracle musical s’accomplit, quel que soit le matériau : une composition personnelle, rêveuse autant que sinueuse ; ou un classique du jazz de la fin des années 50 (Whisper Not) ; une bossa nova si souvent ressassée (Zingaro alias Retrato Em Branco E Preto alias Portrait in Black and White), joué comme on jouerait un prélude et une fugue de Bach, mais en oubliant la partition ; voire une longue improvisation totalement ouverte (Through the Forest), enregistrée en concert, et où le vertige devient abyssal. Et tout est à l’avenant, jusqu’à Eronel de Thelonious Monk (le pianiste adore aller dans cette direction, notamment sur scène en fin de prestation). Pour conclure Fred Hersch nous offre la version pianistique d’une chanson de Billy Joel, And so it goes, comme pour nous rappeler son attachement au chant. Le tout se joue dans une dévotion au jazz, et à la grande liberté d’interprétation et de métamorphose qu’offre cette musique.
On peut retrouver le parcours de ce musicien rare en lisant (en Anglais pour l’instant) l’autobiographie qu’il vient de publier : Good Things Happen Slowly, A Life in and Out of Jazz (éditions Crown Archetype). On y découvre le parcours singulier d’un artiste qui, sur le plan de sa vie personnelle comme sur celui de la musique, employa toute son énergie à devenir lui-même. La musique en général, et le jazz en particulier, s’y trouvent évoqués avec force et lucidité, notamment au travers de portraits, et de rencontres avec des artistes majeurs : Jaki Byard, le professeur encyclopédique du piano jazz au Berklee College de Boston ; McCoy Tyner, rencontré à la faveur d’un concert, et qui se montrera accessible à l’admiration du jeune musicien.... et ainsi de suite, de chapitre en chapitre, lesquels ne dissimulent rien d’une vie qui eut ses moments de souffrance et de maladie gravissime. Et pourtant Fred Hersch est là, et bien là, plus vivant que jamais, dans un Art plus encore accompli !
Ce Prix in Honorem nous permet de célébrer un artiste complet qui a publié sous son nom des dizaines de disques, qui a également abordé la musique de chambre, et aussi donné la réplique pianistique à de grandes voix : du jazz (Norma Winstone, Jeri Brown, Jay Clayton, Janis Siegel) mais aussi du lyrique (Renée Fleming, Dawn Upshaw).
In Memoriam
Alain Tercinet
Critique, historien du jazz
A l’occasion de la parution du coffret « Thelonious Monk, les Liaisons Dangereuses 1960 » (musique du film de Roger Vadim, inédite au disque, Sam Records-Saga/Pias) auquel il avait participé.
Hommage à Alain Tercinet, disparu en juin 2017, pour sa contribution à la connaissance et à la diffusion de cette musique, à travers ses recherches, ses articles, ses livres, ses anthologies et compilations discographies, et ses textes pour les pochettes et livret d’une multitude de disques, CD et coffrets.
Prix In Honorem Jazz
Alain Tercinet
Disparu le 29 juin dernier, Alain Tercinet avait 82 ans. Il était né à Chambéry, le 29 janvier 1935. « Une montagne d’érudition dont il usait avec la plus grande discrétion » notait très justement Paul Benkimoun dans le Monde, à sa disparition. « Un commentateur hors pair, un historien du jazz que j’admirais sans réserve. Dans ce domaine précis, personne au monde ne lui tenait la dragée haute. Il avait fini par s’inventer le genre d’écriture, nette et sobre, qui convenait le mieux aux propos qu’il tenait », confiait simultanément Alain Gerber. C’est lors de son service militaire en Algérie, souvenir qui resta toujours douloureux, qu’Alain Tercinet croisa la route de Cabu et que leurs passions communes pour la BD et le jazz allaient se développer en parallèle. Alain Tercinet avait fait les Beaux-Arts à Lyon, entre 1952 et 56 et se retrouva embauché comme maquettiste à Action automobile et touristique (qui deviendra Action Auto Moto en 1994) en 1961.
Fréquentant assidument les clubs et salles de concerts parisiennes des années soixante, c’est tout naturellement qu’il collaborera à la revue Jazz Hot, de 1970 à 1980, à la fois comme maquettiste et comme critique, pour signer d’innombrables chroniques de disques, interviews et articles de fond. Il collaborera ensuite avec le même enthousiasme à l’aventure du mensuel Jazzman (de 1992 à 2009), puis à Jazz Magazine. Avec en constance, une compétence éprouvée pour la précision historique de ses articles, méticuleusement documentés. C’est durant ces années qu’il écrivit « le » livre référence sur un sujet à défricher, West Coast Jazz (1986, P.O.L., mis à jour en 2015 chez Parenthèses). Puis il y eut Stan Getz (1989, Ed. du Limon), la somme Be-Bop (1991, P.O.L.) et Parker’s Mood (paru chez Parenthèses, 1998). À chaque fois, une écriture limpide, concise et des références historiquement vérifiées, imparables. La rigueur faite swing.
Alain Tercinet allait aussi beaucoup contribuer à la culture des amateurs de jazz par son travail approfondi sur les textes de pochette de disques et sur la réalisation de rééditions de référence en puisant dans sa collection personnelle et ses souvenirs inépuisables. Ainsi, la collection Masters of Jazz, les rééditions de Frémeaux & Associés (notamment une intégrale des enregistrements de Charlie Parker ou l’un de ses ultimes travaux sur les voix féminines de la West Coast dont lui seul avait pressenti l’intérêt passionnant), ou l’énorme succès des cent et quelques volumes de la série Jazz in Paris (Universal). Tout récemment, il avait eu la responsabilité de documenter le coffret des inédits de Thelonious Monk pour la musique des Laisons dangereuses 1960 (Sam Records). Il nous prenait par la main pour nous conter une incroyable aventure nourrie de témoignages directs et nous faire vivre l’aventure d’une musique de film oubliée. Il savait comme personne remettre en lumière ce qui aurait pu longtemps rester dans l’ombre, sans cette insatiable volonté de réparer les injustices de l’histoire. La rigueur et l’élégance d’Alain Tercinet, la modestie et la sensibilité de son érudition sont une leçon d’exigence. Magistrale.
Prix Filleul
Anaïs Constans
Soprano
Filleule 2017
Anaïs Constans est diplômée du CRR de Toulouse (Classe de Jacques Schwarz), et licenciée en musicologie. Pendant les saisons 2011/2012 et 2013 elle poursuit sa formation professionnelle au CNIPAL à Marseille. Depuis, elle se perfectionne auprès de Claudine Ducret, Jean Marc Bouget et Nino Pavlenichvili.
En 2012, elle voit son talent récompensé par les 3è Grand Prix Femme et le Prix du Public au Concours International de Toulouse. Elle remporte par ailleurs en 2013 le 1er Prix et le Prix Jeune Espoir au Concours International de Mâcon, et en 2014 le 3e Prix au Concours International Operalia ainsi que le 3e Prix ex-aequo du Concours International Montserrat Caballé ; En 2015 elle remporte le prix mélodie/lieder au concours international de Montréal et le 1er prix au concours Toulouse mélodie française.
Elle représente la France au prestigieux concours BBC singer of the world à Cardiff en 2015.
Anaïs Constans est nommée « Révélation Artiste Lyrique » aux victoires de la musique 2015.
Dès lors, sa carrière se développe et elle est engagée comme soliste dans de nombreux oratorios, notamment les Stabat Mater de Dvořak et Pergolèse, le Magnificat de Rutter, l’Oratorio de l’Ascension de Bach, Les dernières Paroles du Christ de Dubois, La petite Messe solennelle de Rossini, le Gloria de Poulenc, le Magnificat de Vivaldi, The Mass Of Children de Rutter ; Dont certains sous la direction de chefs prestigieux comme Carmina Burana d’Orff sous la direction de Michel Piquemal, La messe du couronnement de Mozart sous la direction de Laurence Equilbey, La Passion selon Saint Jean de Bach sous la direction d’Anass Ismatt, Le Requiem de Mozart sous la direction d’Hervé Niquet (Brussels Philarmonic) et Rani Calderon (Opéra National de Lorraine), La messe en ut de Beethoven sous la direction d’Alfonso Cagliani.
En 2015, elle a eu le plaisir de partager un récital Mozart avec l’orchestre de chambre de Toulouse dirigé par Gilles Colliard, puis un autre récital Mozart avec L’orchestre National du Capitole de Toulouse dirigé par Rinaldo Alessandrini. En 2016, un récital Canteloube, Les chants d’Auvergne, avec L’orchestre de chambre de Toulouse et Gilles Colliard.
En Mars 2016, un récital donné au Musashino Hall de Tokyo avec le pianiste Masakatsu Nakano puis au festival d’Essaouira.
A l’opéra, on peut notamment l’entendre dans Orphée aux enfers et La belle Hélène au festival des châteaux de Bruniquel, puis à l’Opéra de Marseille dans La Chartreuse de Parme de Sauguet, Le Feu dans l’enfant et les sortilèges de Ravel au théâtre du Capitole de Toulouse, Miss Ellen dans Lakmé de Delibes à l’opéra de Saint-Etienne, Pauline dans La Vie Parisienne d’Offenbach à l’opéra de Toulon, Pisana dans I Due Foscari de Verdi au Théâtre du Capitole à Toulouse, Musetta dans La Boheme de Puccini au festival de Gattières, Nannette dans Falstaff de Verdi au festival de Saint Céré, La voix céleste dans Don Carlo à l’opéra de Bordeaux, Diane dans Orphée aux enfers d’Offenbach à l’opéra de Nancy et à l’opéra de Nantes /Angers, Berta dans Il barbiere di Siviglia de Rossini à l’Opéra de Paris.
Prochainement elle sera Miss Ellen dans Lakmé de Delibes à l’opéra de Marseille, le Pâtre dans Tannhaüser de Wagner à l’opéra de Monte Carlo, Lauretta dans Gianni Schicchi de Puccini lors d’une tournée en France avec la compagnie Les Brigands. Elle sera en concert cet été aux côtés du prestigieux guitariste Thibault Garcia dans le cadre du festival Toulouse d’été pour un récital espagnol.
En 2018 elle sera Micaela au théâtre du Capitole de Toulouse.
Les Grands Prix Internationaux du Disque
Icibalao (Dès 8 ans)
Presque Oui
1 Livre-CD, Sostenuto/L’Autre Distribution
Texte : Thibaud Defever et Sophie Forte
Chansons : Thibaud Defever, Isabelle Haas et Abaji
Chant, guitare et narration : Thibaud Defever
Batterie, mandoline et chœurs : Delbi
Trombone et happeaux : Pierre Marescaux
Arrangements : Roland Bourbon
Illustrations : Lily Luca
Icibalao est un conte musical de toute beauté. Ce récit en chansons aurait pu faire peur, mais il rend plus fort. C’est exactement ce que vit Thibault, l’artiste qui chante et raconte ici une histoire qu’il a « presque » vécue. Thibault est ami avec Nina qui a des étoiles dans les yeux et des fleurs dans le sang. Thibault a peur de tout. Nina n’a peur de rien, pas le choix, pas le temps. Nina l’embarque tout en haut d’un immeuble ou dans la forêt… Puis Nina doit partir, les fleurs ont grandi en elle… Depuis « l’Icibalao », le pays, là-bas, là-haut, Nina, drôle de petit fantôme, revient tout près de son ami pour l’aider à apprendre à vivre ici et maintenant, à devenir grand, à ne plus avoir peur.
L’écriture est magnifique, intelligible pour les enfants, avec une poésie de grands. Le récit est haletant, ce qui y est dit est très important. On suit la douce et précise présence de la voix de Thibault Defever. On se laisse porter par l’impeccable harmonie des trois complices musiciens de Presque Oui (trombone, guitare, batterie). On attrape le trait simple, vivant et comme gravé des dessins de Lily Lucas (une illustratrice qui entre parenthèses est aussi auteure, compositrice, interprète de chansons).
Ce petit livre-disque, au format CD, rend heureux comme un soleil qui se lève !
Jérôme Comte et Denis Pascal (Soliste Instrumental)
Berg et Brahms
1 CD Paraty / PIAS France
Jérôme Comte, clarinette et Denis Pascal, piano
Johannes Brahms :
- Sonates en la mineur op. 120 n°1
- Sonates en mi bemol majeur op. 120 n°2
Alan Berg :
- Quatre pièces pour clarinette et piano op.5
Gaëlle Arquez (soprano) (Soliste Lyrique)
Ardente Flamme
1 CD Deutsche Grammophon / Universal Music France
Orchestre National Bordeaux Acquitaine, direction Paul Daniel
Marc Monnet (Musique Contemporaine)
Œuvres Orchestrales
1 CD Le Printemps des Arts
Orchestre Symphonique de la SWR de Baden-Baden et de Fribourg :
- Tedi Papavrami (violon)
- direction François-Xavier Roth
Orchestre Philharmonique de Liège : - Marc Coppey (violoncelle)
- Christian Arming
Susanne Abbuehl, Stephan Olivia, Øyvind Heff-Lunde (Jazz)
Princess
1 CD Vision Fugitive / L’Autre Distribution
C’est un groupe ’en nom collectif’, un trio sans leader où convergent les énergies, les inspirations et les sensibilités. Le ferment, le catalyseur, c’est l’amour des thèmes de Jimmy Giuffre, rejoints dans ce disque par des compositions de Don Cherry, Keith Jarrett, Bob Thiele et Stephan Oliva. Dans le disque comme au concert, la musique est constamment sur le fil : connivences croisées, entre le pianiste et la chanteuse, qui se sont par ailleurs exprimés en duo ; et entre la chanteuse et le batteur, car ce dernier jouait en concert, et avec quelle instensité retenue, dans le quartette de Susanne Abbuehl. C’est plus qu’un art de la nuance : un cas d’école, un modèle à proposer à tous ceux qui veulent découvrir jusqu’où il est possible d’aller, en musique, dans le ténu, l’hyper sensible, et le frisson sans tapage. La production est exemplaire, sous la houlette de Philippe Ghielmetti, qui nous remet en mémoire une règle devenue trop rare : un directeur artistique est d’abord un véritable esthète, à l’écoute des artistes, dont il doit deviner les attentes, et stimuler les désirs. Le lieu où fut enregistré ce magnifique témoignage est un lieu rare : le studio La Buissonne, à Pernes-les-Fontaines, dans le Vaucluse, entre Ventoux et Durance. Un studio où les grands labels (ECM en tête) et les artistes adulés (Brad Mehldau....), mais aussi beuacoup d’artistes plus confidentiels et pas moins importants, viennent enregistrer, car on y trouve un sorcier du son chargé d’émoi, Gérard de Haro, et un magnifique piano de concert, amoureusement accordé et réglé par Alain Massonneau. Bref ce disque, ce groupe, et le lieu où s’est élaboré ce magnifique objet, sont une sorte d’hymne à l’idéal de la musique enregistrée, telle qu’on la rêve : aussi vraie que si elle surgissait d’un instant magique qui ne devrait jamais se reproduire, et que pourtant nous retrouvons, par le disque, avec une joie renouvelée.
Dee Dee Bridgewater (Blues)
Memphis... Yes, I'am ready
1 CD Okeh / Sony Music
« L’idée de faire un disque de blues est dans ma tête depuis 2014 », a confié Dee Dee Bridgewater au magazine Soul Bag. Memphis était le lieu idéal pour ce retour aux sources, puisque c’est là qu’elle est née. Et que c’est là aussi, sur les rives du Mississippi, que s’est épanoui le blues dans les années 1920 et la soul dans les années 1960. Elle a choisi d’enregistrer son album dans le studio mythique où le producteur "Boo" Mitchell a pris le relais de son père Willie, celui qui façonna ici les chefs-d’œuvre d’Al Green ou Ann Peebles. Dee Dee leur rend hommage à travers des reprises bien choisies. L’autre grand studio de Memphis, celui des disques Stax, n’est pas oublié à travers des évocations d’Otis Redding ou de Carla Thomas. Dee Dee Bridgewater n’a assurément pas choisi la facilité en se frottant à ce répertoire très marqué par ses créateurs. Elle soutient pourtant la gageure et se l’appropriant à travers des arrangements originaux et une interprétation toute personnelle. Ainsi le B-A-B-Y de Carla Thomas perd sa candeur originale pour révéler son potentiel érotique, alors que le Don’t Be Cruel d’Elvis Presley se pare d’accents funky bien contemporains. Dans un registre plus grave, le Why (Am I Treated So Bad) des Staple Singers garde toute son actualité. Si l’on ajoute qu’elle bénéficie d’un accompagnement de haute volée (l’orgue de Charles Hodges, le saxophone de Kirk Whalum, les choristes…), on aboutit à une réussite totalement réjouissante. À travers les chansons qui ont marqué sa jeunesse, Dee Dee Bridgewater s’est réappropriée son héritage avec l’enthousiasme qu’on lui connait.
A Filetta - Paolo Fresu - Daniele di Bonaventura (Musique du Monde)
Danse mémoire, danse
1 CD Tuk Music
Didier Petit - Claudia Solal - Philippe Foch (Parole Enregistrée)
Les voyageurs de l'espace
1 CD Buda Musique & CNES / Socadisc
L’Observatoire de l’Espace, laboratoire arts & sciences du Centre national d’études spatiales, a commandé à des écrivains, poètes et romanciers, un texte sur une image de la conquête de l’espace. Les musiciens et la chanteuse à la voix hors mornes se sont emparés de ces textes et donnent à entendre une œuvre atypique, jouant des ruptures et de la continuité.
Jacques Frantz (Parole Enregistrée)
Born to run, Bruce Springsteen
2 CD audiolib / Albin Michel
Traduction Nicolas Richard.
Quel autre comédien à la voix grave aurait pu rendre à ce point de vérité l’autobiographie du Boss, un des plus grands chanteurs de l’histoire du rock ?
Les Grands Prix Internationaux du DVD
Mozart : Mitridate (Opéra)
1 DVD Erato / Warner
Enregistré au Théâtre des Champs-Elysées, avec Michael Spyres, Sabine Devieilhe, Patricia Petitbon, Myrtò Papatanasiu, Christophe Dumaux, Cyrille Dubois, Jaël Azzaretti, Le concert d’Astrée
Directions Emmanuelle Haïm
Mise en scène Hervieu-Léger
Décors Eric Ruff