Sélection 2021-2022

CHRONIQUES LYCEENNES/PRIX CHARLES CROS DES LYCEENS Edition 2021-2022


A partir d’une sélection de 19 titres de chansons francophones réunis sur une compilation numérique, les lycéens, accompagnés de leurs enseignants, sont invités à découvrir la nouvelle chanson francophone, à exprimer les sentiments qu’elle leur inspire, à en débattre entre eux ou, quand c’est possible, avec les artistes et à rédiger des chroniques ou critiques musicales, dont les plus pertinentes seront publiées dans la revue trimestrielle Hexagone ainsi que dans la rubrique dédiée sur le site de l’Académie Charles Cros.

En fin d’année scolaire, les lycéens voteront pour les chansons qui auront été, pour eux, les plus belles découvertes les Prix Charles Cros lycéens seront remis en mai devant des classes venues de différentes régions.


Si vous êtes intéressé par ce projet, nous vous invitons à vous inscrire :

cliquez ici pour accéder au formulaire


La playlist des chroniques lycéennes 2021-2022 sur les différentes plateformes de streaming :

Deezer

Spotify


Objectifs de l’action :

Travailler sur les chansons de la compilation, étudier, critiquer, rédiger des chroniques. Ateliers/Rencontres avec des artistes, professionnels du spectacle et journalistes spécialisés.

Effets attendus :

Découverte d’œuvres de la création contemporaine, ouverture culturelle. Maitrise des langages artistiques mais aussi de la langue française, exigence de la composition sur un texte, analyse, création. Exercer un regard critique.
Fréquentation des lieux culturels. Meilleure connaissance du contexte local.
Implication des élèves dans l’élaboration, l’évolution et la réussite du projet.

Faire découvrir aux lycéens la chanson francophone d’aujourd’hui, d’une part, contribuer à la promotion et à la découverte des jeunes talents par les nouveaux publics, l’un des objectifs du nouveau programme c’est en outre d’engager les jeunes à échanger sur leur perception de la vie, et des événements qui mettent en question le fonctionnement de notre société afin de favoriser entre eux le dialogue et la cohésion sociale.

Alain Fantapie Président de l’Académie Charles Cros

Contact : chroniques@charlescros.org

Voici la sélection des chroniques lycéennes /Académie Charles Cros édition 2020/21 rédigées par les élèves :


Daniel Jea

Hélène Piris

gabriel saglio

Antoine Henaut

Karimouche

Armelle Dumoulin

Marine Bercot

Les fils du facteur

Clou

Klo Pelgag

Scylla

Armand Mélies

Clio

Erwan Pinard

Jeanne Rochette

Manu Galure

L ( Raphaëlle Lannaere)

Léopoldine HH

Laura Cahen

Chroniques Audio

Consignes et Conseils pour la rédaction des chroniques

Daniel Jea


Des chroniques lycéennes :MERCI DE NE PAS LIRE CETTE CHRONIQUE !

Daniel Jea, qui n’a pas sa langue dans sa poche, sort une chanson détonnante à un pas de la perfection. Comment ne pas être sous le charme ?
Daniel Jea est un auteur-compositeur-interprète français. Il fait ses premiers pas dans le rock, la pop, l’électro et ces dernières années dans la chanson française. Il est devenu depuis 20 ans un musicien courtisé pour son jeu de guitare sensible. C’est en 2021 qu’il intègre les Chroniques Lycéennes pour sa chanson “Ne pas” de l’album En suspens.

Sa chanson “Ne pas” décrit pas à pas la gestion de la pandémie covid depuis deux ans, qui a laissé place à de nombreux traitements injustes de la part de nos dirigeants. Daniel Jea écrit et chante toute la souffrance qu’il a ressenti durant cette période. Il évoque le mépris des politiques envers la population qui ont imposé des règles discutables, réprimé toute protestation par la violence policière, infantilisé et culpabilisé la population sans son avis et sans aucun respect des règles démocratiques. Ce qui a généré une colère extraordinaire. Les Français ont juste été invités à obéir, ils ont été invités à la passivité, ils ont été mis au pas…

Les phrases du texte sont assez courtes et percutantes. L’auteur utilise principalement l’anaphore “Ne pas” sur la première moitié de son texte. Il abuse également de la répétition de la négation “Ne pas” mais aussi du mot “mal” pour rappeler tous les interdits et les violences subies. L’auteur utilise ensuite un langage très enfantin et familier. Il fait référence à “papa” (ou “pas pas”) et montre comment la société a été infantilisée durant cette période. Le texte s’ouvre vers la fin pour nous proposer de nous libérer “au pas” de ce mauvais pas ! L’expression “au pas” fait référence aux militaires qui favorisent le groupe au détriment de l’individu... L’auteur nous invite à changer de pas, à nous unir pour sortir de ce faux pas. Le changement de disque fait référence au changement de gouvernement avec des élections présidentielles qui approchent à grand pas.

Le style musical de la chanson est du rock (batterie, synthétiseur, percussions) avec l’accompagnement d’un chœur. Ce style se prête particulièrement à des musiques engagées. D’ailleurs, cette musique marche sur les pas tracés par des groupes tels que Téléphone ou Noir Désir. La musique est très percutante et dynamique. Nous sommes matraqué à chaque pas durant la première partie de la chanson par tous les interdits mais à la fin l’espoir renaît. Même si le dénouement n’est pas négatif, cet ascenseur émotionnel est assez éprouvant.

Le seul faux pas reste le phrasé du chanteur qui utilise un ton assez neutre, là où s’attend à un cri du cœur. Cela porte à confusion sur le message qu’il souhaite faire passer. Alors Daniel Jea, on a peur d’avoir mal, mal, mal ?

Nina LAAMECH lycée joseph Vallot - lodève

Hélène Piris


Des chroniques lycéennes :

Égalité des chances (et ta sœur)

Ne touche pas à mon égalité des chances !
Vous connaissez sûrement cette impression révoltante. Cette sensation que toutes les
inégalités, toutes les haines sont acceptées et tolérées dans notre société. Que d’après
elle, nous n’avons pas tous les mêmes droits. Que nous n’avons pas tous notre place.

Si la plupart des gens ne disent rien, par indifférence ou peur d’intervenir, ce n’est
pas le cas d’Hélène Piris, jeune chanteuse qui, elle, a décidé d’utiliser son talent pour
tout dénoncer à travers ses mélodies.

Hélène porte la musique dans son cœur depuis son plus jeune âge. Les notes de
musique ont bercé sa jeunesse ; et alors qu’elle n’est qu’au lycée, elle commence à
partager son talent sur scène, en composant elle-même ses propres chansons. Une
vraie passion ? Oh que oui ! Car seize ans plus tard, après avoir fait ses études aux
conservatoires de Lyon et de Villeurbanne, elle sort son deuxième album “Non mais
on va s’en sortir”. La jeune drômoise, encore plus motivée, y mobilise toute son
énergie pour offrir à son public un album au style nouveau, faisant passer des
messages engagés par la vibration de sa voix, le tout agrémenté d’une dose
d’humour.

Dans la chanson “Égalité des chances (et ta sœur)”, qui fait partie des quatorze titres
de l’album, la chanteuse se plaint à travers ses textes. Elle se plaint, elle se révolte
contre ces discriminations qui pèsent sur notre société. Pourquoi une simple couleur
de peau, orientation, richesse ou état de santé influeraient sur nos droits ? Pourquoi
ces discriminations finissent-elles par devenir aussi “normales” ? La musicienne
explore tous les sujets. “Mieux vaut être un français bien blanc”, “c’est quand même
vachement mieux d’être hétéro”, clame-t-elle. Toute la chanson est tournée ainsi.
Comme si toutes ces inégalités étaient tellement courantes qu’elles en devenaient des
principes, des lois. Ses phrases sont simples et sensées, et frappent l’esprit de leurs
sens dès le début de l’écoute, et ses notes résonnent mélodieusement.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, Hélène ne chante pas d’une voix forte et
révoltée mais d’un ton aussi doux et posé que sa mélodie, au tempo lent et aux
nuances douces, accompagnée de percussions, trompette et enfin le violoncelle, cet
instrument qui ne quitte jamais Hélène.

En entonnant ses airs d’une manière aussi tranquille sur un thème aussi dur qu’est la
discrimination, la musicienne crée un contraste étonnant qui rejoint l’idée de chanter
comme si toutes ces injustices étaient devenues presque normales dans notre société,
pour mieux les dénoncer. Elle conclut en nous confiant son envie que les gens qui
souffrent de discrimination puissent s’exprimer comme ils le souhaitent au regard de
tous. Sans la moindre honte. Quelque part, avec cette chanson, Hélène nous rappelle
que peu importe nos origines, notre richesse, notre orientation, nos goûts ou nos
couleurs de peau, nous avons tous les mêmes droits ! Tous notre place dans ce monde
 ! Que nous sommes tous uniques et tous pareils, finalement. Et ce, malgré nos
différences !

Louise Saliot Renon, 4e6
Lycée Victor Hugo Marrakech

gabriel saglio


Des chroniques lycéennes :

LUA

TEXTE

Issu d’une famille d’artistes, Gabriel Saglio a voyagé en France 2003 avec le groupe qu’il a fondé : « Les Vielles Pise ». Il donne ainsi près de 700 concerts : 6 musiciens sur seine et des performances live reconnues pour leur générosité.
Malgré le fait que la même équipe soit toujours très actives sur scènes, Gabriel Saglio choisit cette fois un album après lui.

Comme dans ses précédents travaux, Gabriel Saglio parvient à emmener avec lui nombre de voyageurs prestigieux venus apporter leur souffle familier à leurs voires ; le batteur d’EF Cyril et EF signe la plupart des batteries de cet album qui lui ressemblent.
La chanteuse Lucia De Caravalho (Angola/Brésil) vient poser sa voix sur « In your Arms ».
Le compositeur Nantain, Raphael D’Hervez, rejoint la voix électronique avec « Nuage ». L’ancien campagnard d’Opus est régulièrement invité sur scène.
Scuba Bambino (Guinée Conakry) rappel qu’il était terrifié : Mix d’Olivier Lude
aux studios Serber (M, Brigitte Fontaine, Johnny Hallyday).

Antoine Henaut


Des chroniques lycéennes :
Menteur à gages

Biographie

Antoine Hénaut est né le 28 juillet 1986 (35 ans), il est chanteur, parolier et son genre musical est la chanson française. Il joue de la guitare. Il est un auteur compositeur belge.

Musique

De la musique j’aime bien que on peut écouter beaucoup de sons et instruments et que le chanteur, il a une bonne voix et je n’aime pas que presque tout le temp le rythme est le même.

Vidéo

J’aime la vidéo parce qu’elle est ingénieuse. Ça a l’air bizarre et c’est exactement pourquoi c’est intéressant.

Je mens mais mentir toujours bien, je mens comme ça pour rien, je mange mans mais en bien content, je mens mon pif râleurs humain comme un collectionneur prend soin de tout mais leurs j’en ai fait mon métier.
Je suis le meilleur du quartier, je mens somme bien.
Je suis menteur à gages depuis mon plus jeune âge.
J’ai excellent dans le sabotage, je suis menteur à gages ne crois qu’en langage. Je vous jure que c’est vrai et même est atteint quand la supercherie soudain tant d’entre vous, non, je mens tu fermes dans ces faux destins qui font de moi un taux à rien menteur selon l’humeur à cri le vrai fait peur.

Je suis menteur à gages, depuis mon plus jeune âge, j’excelle dans un second temps. Je suis menteur à gages ne prendre que l’amirage au qu’un «  » et je m’entoure, je m’entoure de ragots dont 10 amis mito de mensonges jamais peau, je mens et ça m’inspire et je mens, j’ai bien.
Je suis menteur à gages, depuis mon plus jeune âge, Jacques selle dans le sabotage, je suis menteur à gages ne crois qu’en ce langage, je vous jure que c’est vrai. Je suis menteur à gages, depuis mon plus jeune âge, j’excelle dans le sabotage. Je suis menteur à gages et pour vous je m’engage, je vous jure que c’est vrai.

Karimouche


Des chroniques lycéennes :

« Princesses », une chanson aux forts messages

Carima Amarouche, dite Karimouche est une artiste, chanteuse et danseuse française, née le 6 mars 1977 à Angoulême. Elle est l’auteure des albums Action et Folies berbères, duquel est notamment extraite la chanson « Princesses ».
Réalisée en 2021 , « Princesses » est une chanson qui dénonce la vision de la femme dans la société de nos jours.

Karimouche exprime son mécontentement à travers des paroles dures et franches.
C’est une musique entraînante, réalisée avec beaucoup de percussions, dans un rythme
oriental plutôt joyeux. On entend deux voix féminines, qui récitent le texte rapidement, en rappant, en français et portugais.
Les paroles de la chanson se portent sur le féminisme et la place de la femme dans la
société. Elle traite d’un sujet plutôt grave et important. Elle dénonce les idées reçues,
comportements et appellations dont sont victimes les femmes, en les énumérants,
précédées du terme « j’suis pas ».

Elle utilise les anaphores « j’suis pas » et « ta » pour insister sur ce qu’elle n’est pas, et sur le fait qu’elle n’appartient à personne. Elle utilise de multiples périphrases pour se
qualifier, et à travers elle, les femmes. Elle utilise aussi des métaphores en se comparant notamment à une péripatéticienne.
« Oui, mais pourquoi utilise-t-elle toutes ces métaphores ? »

Elle s’en sert pour faire passer son message, et accentuer ses pensées. Elle veut que la
vision des femmes change, qu’elles soient reconnues à leur juste valeur, et n,on pas comme des objets ou des putes. Elle utilise notamment « beurette », « bobonne »,
« Batwoman qui va pondre », « cagole », « plan cul » et « 4 heures »pour souligner
comment les femmes sont vues, comme des objets qu’on utilise quand on en a envie.
À travers cette musique Karimouche démontre la discrimination des femmes à cause de la sexualisation de leur sexe.

Ella Colombeau/ Capucine Ait Larbi Lycée Jean Favart Gueret


Ne prends pas la Karimouche !

« Tresse-moi des mots cousus sur mesure » pour ressembler à Karimouche. Chanteuse et comédienne française, âgée à ce jour de 44 ans qui en 2021 est nominée aux Chroniques lycéennes 2021-2022 de l’Académie Charles-Cros pour sa chanson « Princesses » de l’album Folies berbères.

Dans sa chanson de « Princesses » justement, Karimouche avertit les hommes que la femme n’est pas leur « bé-bête archi blonde » ou encore leur « bobonne qui fait d’l’ombre ». Elle dénonce alors dès ce premier couplet, le côté machiste des hommes. Aussi, elle crée un effet de machisme féminin avec son vœu de « haute couture » dans le refrain. Pour renforcer ses propos répétitifs, elle chante « on est des bombasses », en canon avec Flavia Coehlo dans le dernier couplet.

Enfin, elle dénonce le sexisme et le misogyne en apparentant les femmes à des « cailleras » ce qui fait penser que la femme n’en fait qu’à sa tête.

Mais Karimouche ne s’arrête pas là, en multipliant les comparaisons dont les femmes sont victimes.

Elle dénonce la caricature de la femme qui n’est là que pour procréer comme une « Batwoman qui va pondre ». A cela s’ajoute les réseaux sociaux. Quand les femmes deviennent des « 06 », des « tirettes de Tinder », des « plans cul » ou encore des « 4 heures », elle montre que la femme n’est pas respectée à sa juste valeur : égale à celle des hommes.

La femme devient une vraie proie, du regard des hommes et deviennent des « gazelles à chasser », des « donzelles à dompter », des « d’moiselles à siffler », des « bières à mettre au frais », ainsi que des « bannières à trophée ».

En somme, la femme est une « chose » à gagner qu’il faut chasser, dompter, et une fois fait, siffler quand bon nous semble.

On adore Karimouche pour sa facilité à manier une myriade d’expressions plus tordues les unes que les autres et d’avoir le don de les faire concorder pour dénoncer avec brio le sexisme le misogyne, ainsi que le machisme des hommes envers les femmes.

Enzo MARTY-2°B-Lycée Sainte-Marie Beaucamps-Ligny


Armelle Dumoulin


Des chroniques lycéennes :

Marine Bercot


Des chroniques lycéennes :

Quelques mots pour lui

Par où commencer, peut-être par lui dire la vérité...
La vérité doit être dite à travers cette chanson.
Cette chanson écrite par Marine Bercot.
Marine Bercot est une jeune chanteuse de 25 ans.
Succès est l’adjectif qui décrit la chanson « La fille »
« La fille » est une chanson offrant autant d émotion que de réflexion.
Marine Bercot souhaite dans ses chansons passer un message sur sa vie intime, de sa voix plume, elle y parvient par son style musical hybride. Ce style musical s’explique par la façon dont elle peut passer d’une voix à une autre, notamment le slam et le chant durant le refrain.
Auteure et interprète, la talentueuse Marine Bercot commence ses premiers concerts à l’âge de douze ans.

Et si nous parlions musique ??
Au tout début, on peut entendre une série de sons, on pourrait imaginer une comptine pour enfant suivie de la voix de Marine Bercot commençant ses premiers mots comme une slameuse. Cette introduction fait référence au monde de l’enfance, naïf et idyllique.
Sa chanson possède une mélodie créée à partir de plusieurs instruments différents et étonnants, on peut ainsi entendre à plusieurs reprises le son d’ un petit piano.
Dans cette chanson, elle nous dévoile un secret familial ; nous pouvons ainsi le retrouver dans les paroles en citant ce passage précis ; : « Passe-moi ton père...Il est pas qu‘à toi ! ». On comprend à travers ce passage le secret révélant la double vie de son père, notamment le fait qu’il a d’autres enfants qu’elle.

Le rythme des paroles est alors de plus en plus rapide, recréant l’intensité de l’émotion provoquée par cet appel téléphonique. Lors du refrain, d’autres voix féminines viennent amplifier celle de Marine Bercot, comme si toute la famille se mobilisait contre cette fille qui vient briser leur harmonie. On peut remarquer dans les paroles le « talapapa » qui vient rythmer la chanson, répétant ainsi de nombreuses fois le nom de la figure paternelle.

Grâce à cette chanson au rythme électro, remplie d’énergie, cette jeune chanteuse aborde un thème difficile et sensible, et peut toucher un large public de manière positive.

DUPARAY Franck 2nd4
Lycée Jean Moulin de Pézenas


La fille

Biographie
La musique est la fille, et la chanteuse s’appelle Marine Bercot.
La chanson est sortie en 2020 déjà faite 1 an.
Elle c’est une chanteuse Française, elle à 54 ans.
Aime de le vidéo

Le vidéo c’est très bien. J’ai aimé la fille qui danse et montre ce qu’elle ressent et elle danse bien. La
parole j’aime pas.
La vidéo est très bien faite simple mais en dit long. L’utilisation d’accessoires minimaux et de danse lerend si agréable à regarder.

La musique

La musique est parfaitement composée. Les beats font sonner un mélange de Hip-Hop et du rock qui
sont mon genre préféré. La mélodie est bien faite aussi, vraiment entraînante mais en même temps
sombre.

Texte

Personnellement pour nous les paroles étaient un peu compliquées mais on comprend que l’artiste essaie de parler pour toutes les femmes. Dans la chanson elle parle d’une dispute dans une famille et demande à sa femme de parler pour elle-même et de ne pas rester assise à pleurer.
Ce qui implique qu’elle veut que les femmes parlent d’elles-mêmes. Elle parle des mauvais traitements subis par les femmes et elle en a assez

Rayssa et Tenzin


La fille

Marine Bercot

Marine Bercot est une artiste française. Ses chansons sont tendues, féroces, paisibles. Derrière les phrases il y a des passions et des souvenirs. Elle écrit pour raconter et pour évoquer, pour témoigner et pour inventer. Ça commence dès l’âge de 5 ans. Elle écrit en marchant dans l’avion, en transit, tout le temps. Dans ses chansons elle fait preuve de passion, de force et de ténacité.

Vidéo

Dans la vidéo il y a la diversité des femmes, c’est très beau et avec leurs mouvements, et les différentes couleurs utilisées, elles trompent le spectateur. En regardant cette vidéo on peut voir la force, l’unité et la confiance des femmes, tout cela nous fait plaisir, nous les téléspectateurs.

Musique

En musique, nous aimons vraiment le rythme, en particulier les instruments qui créent une très belle mélodie, et la vitesse en constante évolution créer une adrénaline différente.
Au lieu de cela, nous aimons pas la voix qui fait « PARAPAPA », par ce qu’avec l’ambiance qui ne convient pas, et souvent le rythme a tendance à se perdre avec la voix du chanteur.

Texte

Les mots du texte lu de nombreuses personnes peuvent sembler étranges, vulgaire et démunis de sens.
Mais à mon avis, l’artiste derrière chaque mot prononcé cache un grand sens. Peut-être à cause de la douleur, de la jalousie et de la colère.
Derrière ce texte, il y a peut-être une vérité, qu’elle ne sait pas dire, mais avec la chanson elle parvient à se défouler.

Les fils du facteur


Des chroniques lycéennes :

Quand mourir en vivant est possible...

Les fils du facteur, un nom éloquent pour nous introduire le groupe composé de 4 frères de cœur : Sacha Maffli, Emilien Colin, Antoine Passard et Oliver Raffin.
Leur nouvel album, sorti en avril 2021 baptisé Jusqu’ici ça va nous présente une fresque musicale des grands thèmes qui animent aujourd’hui notre société.

Parmi eux, l’amour, le désir, la conscience ou encore l’insouciance nous atteignent et nous bouleversent. Cette poésie chantée nous montre ce que nous ne voyons pas et Asphyxie, le titre auquel nous nous intéresserons, y arrive avec brio.
C’est un morceau fort, dans ses paroles en premier lieu qui témoignent bien plus qu’elles ne racontent, ce que la société devient. Un témoignage en effet, puisque le titre se focalise avant tout sur les émotions, sur notre conscience et sur notre for intérieur. Les paroles ne montrent pas, elles font comprendre, ressentir. « On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux ».
Et c’est exactement l’âme de la chanson. Les dommages de la société nous sont invisibles, ils ne sont pas physiques.

Ils sont une souffrance seulement pour l’homme.
La dénonciation est omniprésente, le progrès technique entre en parallèle avec la force d’une machine destructrice « qui prend les rêves et qui les broie ». L’évolution technique ne rime pas avec progrès humain, ce que les quatre frères affirment haut et fort.
Dans un monde quasi-démocratique, l’homme ne décide plus. La société le dirige au même titre que la voiture automatique, qui conduit à la place de l’être humain. Les réseaux sociaux et les plateformes numériques nous contrôlent, comment y résister ? Leurs nouveaux géants sont « nos anciens rois ».

Asphyxie est polémique et politique. Le comportement des dirigeants mondiaux est pointé du doigt, aussi agressivement qu’un enfant dans la rue. La « boite de pandore atomique » est aux mains d’hommes qui n’en sont même plus. Des « singes » dénués de tous sens commun, qui n’hésiteraient pas à appuyer sur le gros bouton rouge. La fin de cette société dépravée est si aisément amenée et la référence à Donald Trump, commodément élucidée.

Les paroles pourraient nous paraître excessives, voire paradoxales. Mais comment éluder que « même les poissons se noient » dans leur propre océan est la chose la plus véridique que le XXI ème siècle aura apporté ?
C’est donc un étrange sentiment qui nous envahit à l’écoute de ce morceau. Les paroles sont fortes, lourdes et mêmes parfois pesantes. La force des mots nous frappent et « l’inertie neurasthénique » parait à la fois vide et écrasante. Mais une chose est certaine : « l’époque malade » ici dénoncée nous remplit à rebord. Impossible de rester de marbre face à cette œuvre musicale, elle nous coupe le souffle.

Clara LALMANT - seconde G - Lycée Sainte Marie Beaucamps-Ligny.


Clou


Des chroniques lycéennes :

Klo Pelgag


Des chroniques lycéennes :

Un retour tant attendu

Se pardonner, se retrouver et s’aimer sans limite…
C’est ce sujet que traite Chloé Pelletier-Gagnon (alias Klô Pelgag) dans son opus intitulé “J’aurai les cheveux longs” composé par Owen Pallett et appartenant à son dernier album sorti en 2020 appelé Notre-Dame-des-Sept-Douleurs.

Dès les premières notes mélancoliques des violons, nous sommes emmenés dans un monde parallèle où la tristesse s’empare de nos membres sans qu’on ne puisse rien y faire.
Les mélodies sont fortes et diverses, avec un accompagnement vocal qui est à la fois doux mais parfois veloce. Elle atteint avec sa voix l’inatteignable avec des aigus percutants s’accordant parfaitement avec les doux accords de piano.

Elle est aussi percutante avec ses aigus qu’avec ses textes, en effet, les mots sont limpides mais justes. C’est avec des phrases simples accompagnées de rimes suivies et embrassées que Klô parvient à passer son message. Elle exprime son souhait d’amitié explicitement et parle de manière sincère et n’a pas peur de parler de sujets tels que la mort qu’elle évoque à plusieurs reprises.

L’artiste exprime un manque, le manque d’une personne. Elle fait référence au temps comme quelque chose de précieux qui se perd facilement. Ce vide attriste énormément la jeune artiste et l’effraie également car elle a peur que l’arrivée de la mort devance son retour.

Matys POLVECHE 2°G -Lycée Sainte-Marie-Beaucamps-Ligny

Scylla


Des chroniques lycéennes :

Une déclaration d’amour belge

Scylla fait son grand retour et d’une forte belle manière avec ce magnifique titre « Chanson d’amour belge ». Dans ce morceau, Grill Alpen, plus connu sous le nom de Scylla, met en scène sa propre mort avant sa résurrection dans une forme nouvelle.
Ce rappeur belge, né à Bruxelles dans un petit coin de la terre, partage malgré tout, des valeurs universelles, qui contribuent à l’évolution de ce monde. « Chanson d’amour belge » représente bien un chef-d’œuvre qui parle de l’amour belge, aux caractéristiques bien divergentes selon lui, de l’amour français.

Depuis 2002, qui marque son début de carrière, c’est un sans-faute : sa voix, sa mise en scène, ses textes et musiques reflètent un charisme exceptionnel. Aucun mot ne serait à la hauteur de sa plume dotée de rimes mélodieuses, digne de son talent sans équivoque. Scylla, lui, a une voix unique et n’a donc de ce fait, aucune raison d’utiliser de l’autotune, contrairement à beaucoup d’artistes. Un public, de tous les âges, pourrait l’apprécier puisqu’il exprime ses éventuels désaccords, sans insulte et de manière poétique. Ses testes transpirent sa pudeur. Il mélange le thème de la paix et de l’amour mais aussi de la liberté et de la gratitude.

Partagerez-vous cet avis en écoutant ce titre ou attendriez-vous les victoires de la musique pour vous prononcer ?

Assia, Berfin, Manar, Lou Lycée Fénelon Vaujours


Une Chanson Plein d’amour ou pas !

Avant de commencer , chers auditeurs , je tenais à vous remercier de prendre un peu de votre temps pour lire ma chronique . Bonne lecture !

Pour commencer ce que mon oreille et moi même avons fortement apprécié dans ce titre (Chanson d’amour) c’est son tempo envoûtant et dynamique . J’ai aussi beaucoup aimé les paroles très explicites chantés par Scylla et pourtant pleine de sens .

Mais intéressons nous aussi un peu à l’artiste , qui de son vrai nom Gilles Alpen est un rappeur /compositeur de 41 ans maintenant . Il doit probablement son succès très mérité aux nominateurs qu’il a remporté par le passé . « musique à la française » et les « chroniques lycéennes de 2021-2022 » . Avec sa réputation et ses distinctions il a vite gravi les échelons et pus donc par conséquent participer à de grande programmation telles que « Couleurs Café », « Bruxelles Summer Festival » ou encore « les fêtes de la musique dans la ville de Lausanne »

Ensuite Scylla est le genre d’artiste aimant faire connaître son opinion, il témoigne d’ailleurs qu’il a cette « vibration » dans le « sang » depuis qu’il est enfant . Je me permets d’ajouter qu’il a parfaitement su me transmettre ses « vibrations » . Il a choisi « Scylla » comme nom d’artiste pour faire référence au « monstre marin homonyme » issu de la mythologie grecque suite à sa passion pour le monde marin et tous ce qui est lié à ce dernier .

Maintenant mettons en valeur son style musical pour le moins unique se mêlant à la fois du Rap et du Hip Hop . Grace à cela ses textes et ses mélodies sont parfaitement en accord . Nos oreilles seront apprécié les crescendo-decrescendo très présents dans la chanson « Chanson d’amour » . Ce qui peut nous faire frissonner voir même nous ambiancer . Cela rajoute une ambiance un peu angoissante mais pas désagréable et c’est là qu’on s’aperçoit que Scylla maîtrise tous simplement son univers . Quand aux instruments utilisés par ce dernier on peut citer , des platines , des synthétiseurs , des percussions ainsi que des basses .

Dans ses paroles on voit qu’il dénonce la froideur et la mélancolie de notre société . « Je vois des gens cassés , le bruit que fait leurs vieilles âmes le prouve »

Il dénonce la dureté de son milieu artistique (le Rap) : « même si je sais que chaque minute qui passe me rapproche de ce jour ou ils s’en prendront à nous »

Et enfin il dénonce le petit coté dystopique que certains pays peuvent rencontrer . « besoin d’être fou pour pas devenir dingue »

En tous cas si il faut bien retenir une chose : c’est grâce à des artistes tel que Scylla que nous pouvons nous interroger réellement sur notre société stéréotypée et imprévisible

Aubertin-Partot Oscar, seconde 4, Lycée Jean Moulin


Scylla : Chanson d’amour

Scylla, de son vrai nom Gilles Alpen est un rappeur Belge né a Bruxelles le 14 octobre 1980, il a 41 ans. Le nom de Scylla qui signifie dans la mythologie grecque une nymphe changée en monstre marin ce qui convient à Gilles Alpen, car amoureux de la mer ainsi qu’imposant physiquement. L’homme débute en 2002 avant de rejoindre le groupe OPAK en 2004. En 2006 Scylla quitte le groupe de hip-hop belge pour continuer sa carrière en solo.

Scylla a une voix assez singulière, rauque et profonde.Son univers est qualifié de « sombre » car il aborde de graves sujets comme la mort. Scylla réalise 12 albums entre 2004 et 2019 dont deux collaboratifs et 4 « EP » .Scylla n’a pas d’artiste spécifique l’inspirant mais l’homme dit avoir envie de partager des choses vraies et essentielles avec son public.

Revenons à son titre de 2020 « Chanson d’amour ». Il évoque dans ses paroles la mort ainsi que l’amour, et la voix grave du rappeur ainsi que l’instrumental augmente la gravité des paroles. Malgré un rythme assez intense ainsi que rapide le sens des paroles est toujours le même. Il explique dans ses paroles que malgré son apparence imposante il est sensible : « Même si j’suis qu’une statue qui parle,j’écris des chansons d’amour ». Il utilise des mots contradictoires dans ses phrases telle que « Mais j’écris des chansons d’amour,même si je sais que c’est mort. » Il oppose donc l’amour et la mort comme il le fait tout au long de la chanson.

Pour conclure cette chronique je pense personnellement que cette musique est une sorte de dévoilement de la part de l’auteur. Il évoque des sujets qui lui sont importants, il aborde le fait qu’il écrit des chansons d’amour, son apparence physique et sa voix grave, et l’amour est malgré tout associée à la douceur.

Sarah Sahayam, seconde 4, Lycée Jean Moulin de Pézenas


Scylla, monstre mélancolique

Le mystérieux Scylla nous entraine dans ses « chansons d’amour » en employant un registre tragique et dramatique. En effet, le rappeur belge de 41 ans ne cherche pas à dissimuler ses pensées négatives : il évoque ainsi à de nombreuses reprises la mort, la guerre, la folie...

Scylla, de son vrai nom Gilles Alpen, choisit ce nom de scène afin de mettre en valeur sa fascination pour l’univers maritime (dont il parle dans ses autres albums) et en référence au monstre de la mythologie grecque.

En suivant une carrière solo, il choisit de nous charmer avec son timbre de voix rauque et puissant, rivalisant avec les notes claires d’un synthétiseur (piano). Des vibrations émises dans sa voix en fin de phrase viennent amplifier les émotions qui nous envahissent subitement lors de l’écoute de ce titre remarquable : « Chanson d’amour ». Ses paroles aussi sombres que poétiques renferment quelques figures de styles, dont la plupart sont des oxymores comme lorsqu’il évoque la pleine lune à midi vingt, l’amour avec la séparation des couples ou encore l’enfer avec le paradis. Cela crée un contraste entre le bien et le mal, la nuit et le jour, l’amour et la solitude... Son refrain entrainant sur un fond de batterie nous fait penser à « Cœurdonnier » de Soprano, qui fait ressortir un thème similaire.

Ce rappeur qui ne veut pas vieillir et qui ne se sent pas à sa place sur Terre (renforcé dans « Seul sur la lune » où il exprime son malheur sur Terre et sa vie sur la Lune), a tout l’air d’avoir les problèmes d’un adolescent. Scylla chercherait-il à se rapprocher d’un jeune public ? On adore cet homme qui n’a pas peur de raconter sa version de la vraie nature des hommes à travers son incroyable plume. Une statue qui parle, mais qui parle bien !

Louane DELVAL-2°B-Lycée Sainte-Marie Beaucamps-Ligny


SCYLLA
Chanson d’amour

Scylla ou l’autre pari pascalien de l’amour !

Scylla est un auteur, compositeur, interprète et rappeur belge, passionné de hip-hop.
Comme il le dit dans une interview :“c’est le style de musique qui m’a fait le plus
vibrer". Son pseudonyme « Scylla » est une référence au monde marin qui le fascine
tant.
En sortant quatre EP et huit albums depuis 2004, Scylla est un artiste productif qui
obtient plusieurs distinctions dont le 1er prix du concours « Musique à la française »
en 2009.
Dans le titre “Chanson d'amour” cet artiste nous emmène de sa voix grave et
envoûtante vers un monde de noirceur. L’esprit hip-hop, dans lequel le flot des
paroles est particulièrement rapide, ajoute un style plus agressif au texte qui évolue
simplement sur un beat percutant et des harmonies au synthétiseur.
Élément phare de ce titre, les paroles nous transportent dans un univers sombre
rempli de désespoir aux portes de l’enfer. Il parle de violence et emploie des mots tels
que “enfer, arme de guerre ou bien ville en feu” qui suggèrent un environnement
cataclysmique.
Cependant, l’auteur pense que ce monde n’est pas complètement perdu dans
l’obscurité. Scylla, c’est l’histoire d’un pari de l’amour qui nous fait revenir à la
lumière grâce aux chansons d’amour. On a tellement envie de le croire !

Elias Cocheteux ,4e6
Lycée Victor Hugo-Marrakech

Armand Mélies


Des chroniques lycéennes :

Clio


Des chroniques lycéennes :

Clio , une artiste qui nous chuchote de belles paroles

Clio une révélation de cette année , nous emmène prendre le large avec elle pour son nouveau single « Ai - je perdu le nord ? » . La chanteuse Clio âgée de 35 ans, a d’abord enseigné pour ensuite se lancer dans sa passion la musique. Clio est une interprète, compositeur et auteure de la pop française où elle contraste des sonorités électro avec sa voix singulière . Aujourd’hui la chanteuse a trois albums sortis , dont le dernier « L’amour hélas » contenant le single « Ai - je perdu le nord ? ».

Son dernier album sorti en avril 2021 contient 10 titres. Celui-ci tourne autour de la thématique des relations sentimentales, un thème récurrent chez Clio. On y trouve davantage de nostalgie que ses albums précédents et moins de pessimisme sur l’amour. De plus, la pochette de l’album est plutôt représentative de celui-ci, on y voit la chanteuse, sans filtre et pleine de douceur en noir et blanc. Les traits colorés formant un arc-en-ciel font ressortir les mélodies enfantines de cet album . « L’amour hélas » est un album avec des mélodies envoûtantes, chantées avec une légèreté et une sincérité dont seul Clio a la clé. Elle arrive à mêler douceur et émotions pour nous plonger dans son monde.

Dans sa chanson « Ai - je perdu le nord ? », Clio nous parle de ses envies : elle veut quitter son train de vie monotone et veut tout quitter. Au début de la chanson, la chanteuse explique qu’elle souhaite s’échapper de la capitale « J’voulais te laisser à Paris » et enfin se sentir libre. Mais arrive le moment de la remise en question où elle se demande « Ai-je perdu le nord ? » s’il lui reste un espoir de retrouver son chemin et de ne pas tomber dans la folie. Clio se retrouve au final seule à force d’avoir joué « les voyous, les casses-cou » comme elle le dit et se remet en cause. Également, le refrain est envoûtant et nous amène avec Clio dans son questionnement. Le rythme plutôt calme est amené par les sonorités électriques faisant ressortir la voix singulière de l’artiste. On y ressent un côté nostalgique et mélancolique comme dans ses précédents albums. En outre, ce single peut notamment nous faire penser à l’artiste Vendredi sur Mer, qui elle aussi chante d’une voix douce et monotone sur des touches d’électro.

« Ai - je perdu le nord ? » est un single réussi, il sait mêler la mélancolie, la nostalgie mais aussi l’amour et nous plonge la tête en avant dans l’univers de Clio. Sa voix si particulière apporte une douceur et une légèreté unique à cette chanson. Ainsi, le refrain nous envoûte et reste en tête. Clio est une artiste française à suivre de près !

Chloé Ryckelynck - 2 ° B - Lycée Sainte - Marie Beaucamps - Ligny


Ai-perdu le nord

Biographie

Clio Auteur-compositeur-interprète pop français elle a commencé sa carrière en 2016 et a des réalisations telles que le grand prix de la chanson et le coup de cœur de l’académie Charles Cros.

Musique

+ Ce que j’aime dans cette musique c’est son rythme car c’est relaxant, tu peux l’écouter
quand tu veux la paix ou quand tu veux pleurer

- Ce que je n’aime pas dans cette musique, c’est que je ne peux pas l’entendre quand je fais
mes devoirs parce que je m’endors

Vidéo

C’est une balade musicale et visuelle qui nous rappelle l’insouciance des beaux jours. A force de fuir et de chercher son chemin. La chanteuse a fini par se perdre au milieu de la Charente-Martime et ère entre les dunes et l’océan dans le clip réalisé par Isabelle Maurel.

Paroles

Clio a depuis quitte Paris pour rejoindre sa ville d’enfance. J’aime. Je voulais tout laisser à Paris.
Je trouvai que rien ne valait le coup. Il est un appel à lâcher sa boussole quelques instants, à se laisser porter, et peut être à se perdre.

Erwan Pinard


Des chroniques lycéennes :

Pas de panique tout est mécanique

Portrait chimique du cerveau amoureux est une intrigante et surprenante chanson
interprétée par Erwan Pinard, un compositeur, musicien, interprète francophone mais
également, professeur de musique inspiré par Gainsbourg et Brassens.
Adepte de l’humour noir, l’artiste a un style rock’n’roll punk associé à une voix de crooner. Il la met au service de quatre albums, dont L’indicible sortit en 2021, sentiments et émotions de manière acide avec une pointe d’humour s’inspirant de sa vie. Dans cette chanson, les couplets sont parlés et les refrains chantés. Erwan Pinard,
s’adresse au public et à lui-même essayant de trouver une explication rationnelle,
scientifique aux sentiments amoureux : « C’est prouvé sur des mulots ».

Le vocabulaire peu commun, propre à la science : « à cause de la vasopressine » est là
pour se convaincre que l’amour est un phénomène mécanique et chimique et qu’il
vaut mieux tenter de l’expliquer plutôt que de l’appréhender et d’en souffrir :
« dissèque l’amour comme une grenouille ».
Ces profondes paroles sont accompagnées dans un premier temps par une douce
mélodie au rythme régulier. L’alliance de la batterie, du violon et de la guitare
s’intensifie dans le refrain plus chantant. Une voix féminine l’accompagne et apporte
davantage de douceur. Cependant, la fin de la chanson est plus rock mais aussi plus
dansante et plus rapide. La mélodie jouée par les instruments se fait davantage
entendre prenant le dessus sur les quelques dernières paroles, comme un achèvement
de ses recherches.

La voix grave et douce de l’artiste me plaît énormément et m’intrigue ainsi que son
ton de conteur et sa drôle de façon de jouer avec les mots. Je trouve ses textes très
riches et originaux. Son interprétation me fait penser à Benjamin Biolay et à Mickey
3d. Ce texte mène à réfléchir sur le fonctionnement des sentiments et des émotions
de façon extrêmement décalée.
Si comme moi vous aimez découvrir de nouvelles choses et l’originalité, ne vous
privez surtout pas et allez jeter un œil vers ce drôle d’artiste et sa jolie chanson.

Némésis Varnier 2nd06, Lycée Jean Moulin de Pézenas


Erwan Pinard, l’auteur qui a un peu trop bu !

Le merveilleux artiste qu’est Erwan Pinard dénonce dans ses chansons le cruel monde actuel. Né en 1975, il est musicien et chanteur. En 2007 il écrit son premier album intitulé "Contient des sulfites" et en 2009 il se consacre à la scène. En 2011 il sort son deuxième album "L’indicible" dont fait partie le fabuleux titre "Portrait chimique d’un portrait amoureux" l’une des treize chansons le composant. Et pour finir, en 2016 il publie son troisième album nommé "Obsolescence programmé".

Ce très bon chanteur à la voix rauque nous transporte dans son univers avec sa chanson parlée au rythme entraînant mais pourtant calme qui s’accélère lentement pour finalement devenir rapide et rock à la fin de la chanson. Dans les refrains, Erwan est rejoint par une voix féminine qui instaure une douceur supplémentaire à ce titre. On la retrouve par la suite en chantant une suite de "la" au rythme de la musique.
Dans son texte, il emploie des figures de style, et le double-sens : "mon hippocampe galope et nage". L’hippocampe est un animal mais aussi une partie du cerveau responsable de la mémoire. Il emploie aussi la métaphore du "galop" car l’hippocampe est aussi appelé cheval des mers. Il utilise une énumération de comparaisons assez drôles lorsqu’il dit "l’amour comme une grenouille, comme un céleri, comme un foie de veau". Il répète "c’est prouvé sur des mulots" tout au long de sa chanson ce qui permet avec humour d’accentuer et de dénoncer le fait que les expériences sont testés sur des animaux.
Toutes ces figures de style permettent de rendre sa chanson plus drôle car elles apportent une pointe d’humour caractéristique d’Erwan Pinard.

Ce qui m’a plu c’est l’idée très originale de chanter des notions de biochimie moléculaire avec des termes scientifiques : "ocytocine", "vasopressine", "neuropeptides sociaux" qui sont des hormones sécrétées dans différentes parties du cerveau et également des mots de l’anatomie : "hippocampe", "cortex orbi-frontal", "système limbique", "hypothalamus" pour désigner les zones du cerveau de manière détaillé et précise dans une chanson. Ce sont deux sujets qui me passionnent.

"Portrait chimique d’un cerveau amoureux" sert donc peut-être à dénoncer la cruauté de notre monde motivé par la recherche et le progrès scientifique.
Cette chanson parlée est très bien écrite grâce à des figures de style et le fameux humour d’Erwan Pinard qui sont utiles pour passer des messages de manière simple et drôle afin qu’ils soit plus compréhensible surtout pour les plus jeunes.
Ajoutez à tous cela un clip décalé et très travaillé et vous obtiendrez un chef d’œuvre musical !

Emric Aubert Lycée Pezenas Erwan Pinard


Jeanne Rochette


Des chroniques lycéennes :

Manu Galure


Des chroniques lycéennes :

Parler de sujet grave concernant le futur de l’humanité sur un air jovial et
enfantin ?
Découvrez la manière de Manu Galure pour faire changer les mentalités......
Manu Galure est un auteur compositeur de 36 ans. Il a d’abord commencé la scène dans les rues avec son groupe.
C’est en 2021- qu’il sort son dernier album du nom de Vertume là où on y retrouve son morceau, Le jour de I’apocalypse.

Une musique aux paroles pessimistes et déprimantes bercées par un son enjouer et rythmique.
Dans sa chanson, Manu Galure aborde la fin du monde due aux guerres nucléaires et a la pollution.
On comprend que le chanteur s’adresse a son amoureux/se grâce au champ lexical de l’amour ainsi qu’aux pronoms « tu » et « nous ».
De plus, il utilise aussi celui de la mort et de I’apocalypse.

Pendant le refrain, il y a un changement de musicalité et de rythme, comme une pause dans l’instrumental très dynamique dans les couplets mais très calme durant le refrain. C’est à ce moment que Manu Galure évoque le fait qu’il est possible qu’il ne se passe rien.
Dans les paroles, il ne dénonce pas que les guerres nucléaires mais aussi le fait qu’en cas d’apocalypse seuls les personnes riches pourront s’en sortir en prenant une fusée pour changer de planète pendant que le reste de la population crèvera.

Le fait que la musicalité n’aille pas avec le thème de la chanson attise la curiosité et donc donne envie de la réécouter tout en nous faisant réfléchir.
L’absence de clip vidéo ainsi que la précision des paroles du compositeur nous permettent d’imaginer la scène.
Je vous conseille donc de l’écouter et de la faire partager pour aider Manu Galure à faire changer les mentalités !!

Fabre Paola 2de2 Lycée Joseph Vallot Lodève


L’APOCALYPSE SELON MANU GALURE

L’APOCALYPSE SERAIT ELLE DONC UN JEU D ENFANT ?

Manu galure fondateur du groupe Les Ptits T’Hommes, en 2004, commence par se produire sur les scènes de Toulouse. Ils sont rapidement repérés et commencent à jouer dans la région Midi-Pyrénées. Chanteur et contrebassiste du groupe, Manu Galure est également auteur et compositeur des chansons des Ptits T’Hommes. Des 2006 il débute sa carrière solo et le 28 juillet 2021 ,Manu Galure nous présente sa chanson engagée « Le jour de l’apocalypse ».

Il utilise une mélodie enfantine sur une chanson qui parle de la fin du monde, ce qui crée une ironie digne de ce nom. Il joue avec le sujet et la mélodie pour alléger l’impact de cette chanson engager, en effet, cette chanson parlant de sujets graves peut paraître pesante pour le moral mais il a su trouver une solution pour qu’elle puisse impacter, alerter le publique sans vraiment provoquer une angoisse. Il parle de différents sujets qui marquent la fin du monde comme, une guerre nucléaire dans la deuxième strophe en utilisant des paroles assez choquantes comme « tes yeux injectés de sang de sang, ressembleront à des framboises ». Il parle aussi de la pollution en exagérant « île en plastique », « on fera pousser des salades en plastique » « des rivières d’acide citrique » « on regardera les poissons flotter » pour provoquer une réaction.

J’ai bien aimé sa façon d’apporter de la légèreté à ces sujets.
Si vous voulez écouter une chanson sur l’actualité, si vous aimez les chansons engagées je ne peux que vous conseiller cette chanson qui saura vous faire prendre conscience de la situation.

Thelma GAZAGNES 2d2

L ( Raphaëlle Lannaere)


Des chroniques lycéennes :

Qui est l’étincelle ?

L se rebelle pour la cause des femmes !
Raphaëlle Lannadère, alias L, née en 1981, est une auteure, compositrice et interprète française qui ose « lever son poing ». L s’inspire des polyphonies tsiganes, corses et bulgares, mais aussi du gospel et du fado, un genre musical portugais, mais également des chanteurs et chanteuses de la variété française comme Jacques Brel, Léo Ferré, Edith Piaf ; Raphaëlle réalise son premier EP Premières lettres en 2008 avant quatre autres albums. La chanteuse se démarque des autres artistes avec ce mélange de cultures et d’inspirations.

Dans son dernier album Paysages, Raphaëlle Lannadère choisit des mélodies plutôt calmes et tranquilles, en contraste avec le texte de L’étincelle. Ce texte rend un hommage à Adèle Haenel, l’actrice victime d’agressions sexuelles. Dans chaque couplet et même dans les refrains, on retrouve le prénom Adèle : « Adèle est un soleil », « Adèle parle pour toi ». Raphaëlle veut montrer à travers sa chanson le courage qu’a eu Adèle en témoignant pour dénoncer les attouchements d’un réalisateur alors qu’elle était toute jeune. C’est le début du mouvement « #MeToo ». L montre Adèle comme la porte-parole, elle sort les femmes de l’ombre avec audace et héroïsme ; c’est son idole, son étincelle. Le clip illustre cette idée en montrant un groupe de femmes féministes militantes qui veulent absolument « faire bouger les choses » et s’entraider. Toutes sont des étincelles.

Quant à la musique, elle nous frappe dès qu’on l’entend. Personnellement, je n’ai pas vraiment écouté les paroles durant la première écoute, j’étais tellement captivée par la mélodie ! On entend principalement du violon et des mains qui tapent entre elles.
Au fil de l’écoute, le rythme et la musique s’accélèrent et s’intensifient. Le texte suit la mélodie puisque Raphaëlle Lannadère exprime son ambition et sa volonté de s’imposer en tant que femme et de plus en plus. Elle hausse le ton et la musique l’accompagne. Cela nous donne à nous aussi l’envie de nous lever et de « changer le monde » pour les femmes.
Sa voix soprano, douce et mélodique s’accorde parfaitement avec l’image de la jeune femme timide qui s’affirme enfin.

J’ai trouvé cette chanson très touchante et forte, elle est remplie de caractère et de détermination ; de plus, le sujet traité n’est pas forcément facile à aborder dans une chanson mais Raphaëlle a su admirablement lier son grain de voix doux et « accrocheur » à ce thème si dur.

Alors, serez-vous la prochaine étincelle ?

Lylou Lacombe 2nde6, Lycée Jean Moulin, Pézenas


Une chanteuse sans filtre

Comprenez vous les moqueries basées sur la vie romantique et/ou sexuelle des gens ? Les tolérez-vous ? Non ? Et bien Laura Cahen non plus, et elle a décidé d’en parler dans une de ses chansons « Dans mon lit » de son album Une fille.
Cette femme, née le 19 octobre 1990, donc âgée de 32 ans est une auteure compositrice française. Elle a décidé de s’exprimer sur les censures de la sociétés concernant l’amour entre personnes de même genre, aimant elle même les filles, elle parle d’affirmation. Elle n’a d’ailleurs pas de pudeur envers ces préférences, elle s’exprime sur cela dans son refrain, où elle dit continuellement, « dans mon lit une fille ».
La chanson souligne aussi l’idée des barrières, qui sont représentés par les moqueries et l’intolérance des gens, elle insiste sur le fait qu’elle va essayer de les briser, peut importe le temps qu’il faudra.
Sans filtre, elle nous parle de ce qu’elle pense en faisant passer des messages assez discrets, c’est ceci qui m’a conquise, ceci qui m’a fait ressentir les sentiments qu’elle a essayés de dévoiler. Avec sa voix douce et mélodieuse, elle nous emporte dans son univers.

SAMBUCO Maylis 2nd6
Lycée Jean Moulin de Pézenas

Léopoldine HH


Des chroniques lycéennes :

J’ai dit non !

- Hey ! Tu fais quoi mec ?
J’écoute de la music et toi ?

- Pareil j’écoute Léopoldine HH
- non.
Je l’ai écouté tout à l’heure c’est une dinguerie ce son incroyable.

- Oui grave avec son style rock c’est ce qui m’a motivé à reprendre le sport.

- Mais ouais grave. Non ! Résonne encore dans ma tête !-

- Tes occupé cette après-midi ?

- Non rien de prévu.

- ça te dit qu’on va faire du sport ?

- Non désolé j’ai prévu d’aller à son concert, viens si tu veux.

- D’accord j’arrive.

Laquille Robin, 204 Lycée Jean Moulin de Pézenas

Laura Cahen


Des chroniques lycéennes :

liberté d’aimer

Méritons nous d’aller en prison, si nous aimons la même que soi ?

Laura Cahen est une jeune artiste née en 1990 à Nancy. Elle a commencé sa carrière dans les années 2000, en duo avec Lorette Vuillemard. Sa manière d’écrire pourrait nous faire penser à Serge Gainsbourg ou à Billy Holiday car elle provoque la société, accompagnée de mélodies un peu plus douces. Son plus grand succès est « Mon loup » qui d’ailleurs a été utilisé par des sites d’enseignement français.

Cette auteure-compositrice-interprète a écrit deux albums, où toutes ses chansons ont un message à faire passer. C’est le cas pour « Dans mon lit » de l’album « Fille ». Dans cette chanson les paroles sont écrites avec une telle douceur que l’on pourrait croire qu’elle écrit ses mots avec une plume de colombe. Elles nous transportent le long des vagues jusqu’au bout du monde.

Ce morceau remarquable est une chanson française plutôt pop-rock. Laura Cahen qui joue toujours avec sa guitare est ici accompagnée d’une batterie et d’une basse, formant ainsi un trio de musicienne. Cela montre encore plus le côté féministe de sa chanson.

Ici, la musique et le texte se marient parfaitement. L’absence de liberté est mise en valeur dans les couplets
« Loin les barrières, je mets un coup de pied dedans […]
Loin la censure, je tire un grand trait dessus ».
Lorsqu’elle les prononce on a l’impression d’entrer dans sa tête, de devenir la personne qu’elle aime. Tout le long du morceau, il n’y a que Laura et nous, pris dans une course folle pour échapper et s’enfuir de la cellule dans laquelle nous nous trouvons, qui n’est rien d’autre que le monde qui nous entoure.

Mais le refrain, lui, brise les barreaux, pour laisser nous envoler et pour crier cette liberté d’aimer. Liberté qui est répétée à maintes reprises et laissant échapper tous les sentiments enfouis dans notre cœur. Construire une vie avec la personne que l’on aime, même si le sexe de la personne n’est pas celui que la société aurait choisi, voici le message de Laura :
« Dans mon lit une fille, dans mon lit une fille […]
Dans ma vie une fille, dans ma vie une fille »

Le rythme de la musique est crescendo du couplet jusqu’au refrain. Les sons des couplets sont plutôt veloutés, mais au contraire le refrain est plus vigoureux, plus intense. L’ensemble forme une belle alliance entre la musique et le texte, pour nous montrer la liberté, les chaînes brisées.

La douceur et la puissance de cette chanson peut-elle faire changer la mentalité des personnes n’ayant aucune ouverture d’esprit ? Ou bien faut-il encore attendre plusieurs siècles ?

Perez Lenoel Carla 2nd4, Lycée Jean Moulin de Pézenas


Une chanteuse sans filtre

Comprenez vous les moqueries basées sur la vie romantique et/ou sexuelle des gens ? Les tolérez-vous ? Non ? Et bien Laura Cahen non plus, et elle a décidé d’en parler dans une de ses chansons « Dans mon lit » de son album Une fille.
Cette femme, née le 19 octobre 1990, donc âgée de 32 ans est une auteure compositrice française. Elle a décidé de s’exprimer sur les censures de la sociétés concernant l’amour entre personnes de même genre, aimant elle même les filles, elle parle d’affirmation.
Elle n’a d’ailleurs pas de pudeur envers ces préférences, elle s’exprime sur cela dans son refrain, où elle dit continuellement,« dans mon lit une fille ».

La chanson souligne aussi l’idée des barrières, qui sont représentés par les moqueries et l’intolérance des gens, elle insiste sur le fait qu’elle va essayer de les briser, peut importe le temps qu’il faudra.
Sans filtre, elle nous parle de ce qu’elle pense en faisant passer des messages assez discrets, c’est ceci qui m’a conquise, ceci qui m’a fait ressentir les sentiments qu’elle a essayés de dévoiler. Avec sa voix douce et mélodieuse, elle nous emporte dans son univers.

SAMBUCO Maylis 2nd6 Lycée Jean Moulin de Pézenas


Un hymne pacifique contre l’homophobie

De la poésie simple et relaxante guidée par un air serein de guitare électrique ! Ҫa c’est la chanson « Dans mon lit » de Laura Cahen.
Née en 1990 à Nancy, Laura dit être influencée par Gainsbourg et Billie Holiday. Lauréate du FAIR, Laura cahen a réalisé plus de 200 concerts en France et à l’étranger. Elle a également obtenue l’un des quinze coups de cœur de l’Académie Charles Cros pour son album « Nord » en 2017.

Dans le titre « Dans mon lit », le contraste entre des couplets calmes et lents et un refrain rythmé et énergique est aussi agréable à l’oreille que la voix de l’artiste, douce et posée. La voix et la guitare sont moelleuses, rondes. Leur harmonie colore la chanson d’un doux bleu flottant dons l’air comme l’amour de la chanteuse.
En écoutant cette chanson j’ai été agréablement surprise par la façon dont le message, le fond, se reflète parfaitement dans la musique, la forme. Pendant les couplets, Laura Cahen semble s’adresser à la fille dont parle la chanson avec tendresse et bienveillance tandis que pendant les refrains elle s’adresse au reste du monde avec cette phrase : « Qu’est-ce que ça peut vous faire, si je préfère dans mon lit une fille ? ».

Laura Cahen contient sa colère pendant les couplets où l’on sent toujours la révolte mais qui sont chantés sur un ton calme et délicat : « Je mets un coup de pied dedans ». Puis l’artiste se laisse aller dans les refrains, où l’énergie du rythme représente sa rage.
Elle dénonce l’homophobie pacifiquement, sans aucune haine, simplement avec cette question très directe qui nous pousse à réfléchir et à nous remettre en question.

Zullo Zoé 2nd6, Lycée Jean Moulin de Pézenas

Chroniques Audio


Chroniques Audio Ianis et Max
Chroniques Audio d’Armand et Lucie

Consignes et Conseils pour la rédaction des chroniques


On appréciera dans les chroniques rédigées par les lycéens leur capacité à :

- Donner des informations sur l’artiste : évoquer son actualité, remettre les choses dans leur contexte, donner des éléments biographiques des faits (date, sorties antérieures d’albums, tournées, prix remportés, etc)

- Se démarquer de la biographie officielle (pas de copié-collé de Wikipédia, de même que les élèves ne doivent pas s’attarder sur la vie privée des artistes ;

- Donner un avis tranché sur le titre de l’artiste. Il ne s’agit pas d’écrire un petit texte biographique, mais de donner un avis : on aime, on adore, on déteste, on apprécie...mais on prend position ! on ne jugera jamais l’avis émis, mais l’argumentation pour le soutenir.

- Eviter les formules simplistes du type « J’ai bien aimé parce que.. »

- Ecrire correctement, se relire. Les fautes d’orthographe ne sont pas très appréciées, surtout quand on doit lire plusieurs centaines de chroniques. On finit souvent par écarter tous les papiers avec fautes, quel que soit le propos...

- Essayer de jouer avec la langue : ne pas avoir peur d’être culotté, drôle, audacieux.

- Les lycéens doivent se sentir libres sur le fond et la forme. Une chronique est un texte qui informe sur un sujet et qui en fait un commentaire critique.
Attention : Il s’agit d’analyser le texte et la mélodie de la chanson, l’univers de l’artiste, et non pas de commenter d’éventuelles vidéos. L’objectif n’est pas l’analyse de l’image.
Il n’y a pas de contrainte sur le nombre de caractères. Toutefois, un texte concis et argumenté peut être plus efficace qu’un long propos diffus.

Les éléments qui donnent une valeur ajoutée à la chronique :

- Priorité numéro une : une phrase d’accroche forte, qui retient d’emblée l’attention et donne envie de lire la suite.

- Les raisons spécifiques, précises, qui expliquent pourquoi le titre fonctionne (ou pas)

- Donner un titre à sa chronique : Indispensable.

Bonne chance à tous !