Le Chant de la Création et autres œuvres

« Le premier homme chante pour donner un seuil à cette perte, pour fixer une crête à ses horizons. » nous dit François Meïmoun dans sa préface. Son premier CD monographique est empreint du poids des drames des siècles passés. Le Chant de la Création, titre même du disque, est une œuvre orchestrale au ton prophétique, au geste ample, voire dramatique. Le dernier mouvement de cette quasi « symphonie », La Lumière, n’est pas plus rassurant, les horizons de l’homme sur la crête semblent bien obscurs. C’est la sincérité du ton musical qui nous saisit, et emporte la conviction de l’auditeur. François Meïmoun a rassemblé une pléthore d’artistes de Roger Muraro dans La Danse, selon Matisse, aux quatuors à cordes Ardeo dans son Premier Quatuor et Tana dans Le Livre des songes, son cinquième quatuor, sans oublier les pianistes Vanessa Wagner et Marie Vermeulin dans La Danse du Peyotl. Certes la fête est finie mais la musique demeure !

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